Au début de ma carrière, je pensais que j’allais faire ce métier pour 6 mois et 36 ans plus tard, je suis toujours là. Vu mon grand âge, je ne pense pas que je ferai ce métier encore longtemps. J’ai le contact facile avec les gens. C’est ce qui fait certainement que je n’ai jamais eu d’incident majeur. Puis j’adore conduire…mais la nuit. Le jour, je ne pourrais pas faire ce métier car le trafic est trop important à Bruxelles. J’aime la tranquillité qu’offrent les rues durant la nuit.
Quand je suis arrivé en Belgique, je ne pensais pas devenir taximan. J’étais là pour faire des études. Puis je me suis marié, j’ai eu des enfants et j’ai dû changer mes projets. Je voulais trouver un travail qui m’offrirait une certaine flexibilité comme j’avais des enfants en bas âge. Et aujourd’hui, même si ça n’est pas tous les jours facile, je suis fier d’être chauffeur pour Taxis Verts depuis 10 ans. Tout le monde connaît Taxis Verts. Si vous demandez aux gens s’ils connaissent un numéro de taxi, ils vont à 90% vous dire 02/349 49 49. Dans mon métier, j’aime aussi beaucoup le contact avec les gens. ça demande parfois d’être psychologue et de pouvoir garder son calme en toutes circonstances. Mais de manière générale, on fait beaucoup de belles rencontres.
J’étais pharmacien, avant d’être chauffeur. Mais je n’en pouvais plus d’être enfermé au magasin. J’ai donc cherché un travail où je pourrais retrouver ma liberté. J’ai opté pour le transport de groupe, je me suis acheté un minibus et j’ai contacté Taxis Verts. Ca m’a permis de faire de belles rencontres, parfois émouvantes, comme ce couple dont la femme était en train d’accoucher sur mon siège arrière, en route vers l’hôpital. Quelques jours plus tard, j’ai eu la chance de rencontrer leur bébé.
"Je suis chauffeur Taxis Verts pour les personnes à mobilité réduite. Ma voiture est moins belle qu'une berline mais je l'aime comme elle est, avec sa rampe d'accès et son haut plafond. J'ai choisi ce type de service car offrir de l'aide aux personnes à mobilité réduite, à travers mon travail, ça me fait du bien. Au Rwanda, il y a quelques années, mon frère a du être amputé d'une jambe. C'est un drame qui m'a touché. Mon métier est plus complexe que simple taxi car nous aidons, nous discutons, nous accompagnons les personnes. Certains m'envoient même des messages WhatsApp pour me tenir au courant de leur vie. Ca me fait vraiment plaisir."
« J’ai démarré ma carrière sur une simple constatation : je ne supportais pas de rester enfermée quelque part. Un jour, j’ai vu une femme chauffeure de taxi, passer dans la rue au volant de sa BMW. Ca m’a charmée. Nous sommes cinq femmes à exercer ce métier, via Taxis Verts, à Bruxelles. Les femmes et les enfants apprécient d’être pris en charge par nous. Nous les rassurons. J’aime vraiment être chauffeuse de taxi car ça me laisse la liberté et l’indépendance dont j’ai besoin. Je fais le même travail au quotidien, mais les journées sont toujours différentes. »
"Je ne peux pas vous raconter d’anecdotes croustillantes car je travaille en Club Executive, c’est-à-dire avec les VIP. Cette clientèle haut de gamme attend de moi la discrétion la plus absolue. Comment j’en suis arrivé là ? J’ai démarré par la restauration. Trop épuisant. Puis un ami, chauffeur de taxi, m’a convaincu d’essayer ce métier… Et nous y voilà. A l’époque, il n’y avait pas de formation, notamment en gestion du client, comme aujourd’hui chez Taxis Verts. J’ai eu la chance de bénéficier de mon expérience précédente et de savoir que faire et comment le faire. »